Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

poste de tamaris - Page 3

  • Du courrier.

    Avoir du temps devant soi et prendre le temps d’écrire le courrier.
    Rassembler sur le bureau les lettres reçues et auxquelles on a tant envie de répondre qu'on a préféré attendre d'être disponible plutôt que d'écrire à la va-vite. Sortir le papier à lettres et les cartes, prévoir les timbres, pour la France et pour l’étranger et vérifier qu’il y a encore suffisamment d’encre dans le stylo plume. Comme il est près de cinq heures, préparer une tasse de thé et la poser juste à côté.
    Relire une lettre et y répondre en prenant vraiment le temps de dire tout ce qu’on voudrait. Ecrire lentement, non pas parce qu’on s’applique, mais parce qu’on veut que les mots écrits soient bien ceux qu’il faut.
    Relire une deuxième lettre et y répondre aussi. A ce moment-là, un chat roux est venu aux nouvelles et s’installe sur le bureau. Il faut déplacer la feuille.
    Relire une carte et y répondre. Comme y glisser un sourire ? Tout simplement avec le mot sourire.
    Réunir les enveloppes.
    On les postera demain, en partant, à Tamaris.

  • Moisson.

    Recevoir un appel de la Médiathèque pour dire que le dernier livre de Cyrulnik, réservé il y a une semaine, est rentré. Une heure après, recevoir un autre appel de la Médiathèque car un autre livre qu’on a réservé, Je ne pense plus voyager, de François Sureau, est rentré aussi.
    Terminer la lecture du Jardin de Virginia Woolf.
    L’offrir à une amie qui aime les jardins et s’occupe du sien avec passion.
    Aller acheter un hibiscus jaune chez la fleuriste de Mar Vivo.
    Préparer les premiers poivrons à l’huile de l’été.
    Pour une toute petite fille, recoudre l’accroc qu’elle a fait à la robe de sa poupée préférée.
    Terminer une brassière pour une collègue qui attend son cinquième enfant.
    Accrocher au mur, dans son cadre de bois, la photo des champs de lavande à Valensole.
    Remettre la robe d’été bleue achetée l’an dernier pour aller en Italie.
    Compter avec ravissement les prochaines feuilles du caoutchouc : il y en aura six. Lui aussi se plait bien dans ce nouveau quartier.
    Aller à pied à la poste de Tamaris poster le courrier.
    Sur la route de St Maximin la Ste Baume, contempler le paysage et s’arrêter au bord d’un champ de coquelicot où on n’ose mettre le pied pour ne pas déranger les fleurs.
    Donner de la menthe aux voisins qui veulent faire un taboulé.